Le monde merveilleux des timides gays... sans amis 2
Le monde merveilleux des timides gays... sans amis
Acte II
Le soir venu, nous étions ensemble, main dans la main. Il me regardait tendrement en me disant des mots doux au creux de l'oreille. Je les lui rendait au centuple. Il m'embrassait la commissure des lèvres, le nez puis la bouche. Je le prenais alors tendrement pour le poser sur mon lit...
Mince, ce n'était qu'un rêve... J'aimerais tellement me rendormir... En arrivant en cours, il est assis juste à côté de moi. Serait-ce un hasard ? Il me sourit gentiment :
-Bonjour !
-B-Bonjour...
Aurais-je rêvé ? est-ce un tour de mon monde parallèle ou est-il réellement assis là ?
-On commence avec quoi ?
-Anglais normalement.
-Oh ! Super !
-Tu aimes l'anglais ?
-pas du tout ! Je voulais juste positiver !
Nous avons alors rigoler comme si nous nous connaissions depuis une éternité. Puis, d'un seul coup, je le vois au fond de la classe avec du monde autour de lui... mais je n'y suis pas. Une illusion ? Les cours ont comme d'habitude duré longtemps... Mais nous avons beaucoup parlé, peut être un peu trop. Le professeur a même du nous séparer... Ou peut être était-il trop loin pour que je ne puisse ouvrir les portes de mon monde.
Un jour, nous parlions pendant des heures, la journée d'après, il était avec ses amis loin de moi. Mais, par une matinée monotone je suis venu le voir :
-Soichi ?
-Salut ! On ne s'est pas vu ce matin ! Comment vas-tu ?
-Bien, bien ! Et toi ?
-Plutôt bien ! Dis moi, tu voudras chez moi après les cours ?
-Soichi... je...
-hum ?
Je me suis alors élancé et dans un mouvement, je l'ai embrassé, d'abord timidement, puis passionnément. Il a posé ses mains sur mes épaules, mon torse, mes cheveux. Nous étions l'un l'autre à bout de souffle quand il...
-Katagi ! On ne dort pas pendant mon cours !
Pourquoi n'était-ce qu'un rêve ?! Je me sentais tellement bien... Puisque c'est ainsi, c'est décidé. Dès demain, je m'approcherais des autres. Cela n'allait certes pas être une partie de plaisir mais j'ai l'intuition que Soichi est comme moi, oui, je le sens...
Fin